La propension du barbet à aller dans l’eau, son aptitude à marquer l’arrêt et à rapporter ont fait qu’on a commencé, au cours des siècles suivants, à l’élever de manière sélective comme chien de gibier d’eau.
Ce magnifique chien de sport polyvalent a été développé en Allemagne pour le chasseur qui désirait un compagnon de chasse.
Vers la fin du 19e siècle, les chasseurs européens désiraient un type particulier de chien de chasse et ils le « créèrent ».
L’un des plus rares parmi les braques allemands, le braque allemand à poil long est étroitement apparenté aux trois autres races de chien de chasse allemandes : le grand Münsterländer, le petit Münsterländer et le Wachtelhund.
Le braque d’auvergne est une race très ancienne originaire de la région montagneuse de Cantal il y plus de deux siècles.
Parfois appelé le « fantôme gris de Weimar », ce chien de chasse polyvalent, d’un gris acier, a été développé en Allemagne à la cour du grand duc Charles Auguste de Weimar comme chien de chasse polyvalent destiné aux nobles.
On croit que le Braque français (Gascogne) provient des chiens utilisés pour marquer l’arrêt devant le gibier dans la région de la Méditerranée autour des années 1300.
Vers la fin du 19e siècle, le grand braque de Gascogne a été croisé avec des braques plus petits, à poil court, pour produire le braque des Pyrénées, un chien plus petit et plus rapide, qui convenait mieux à la chasse en terrain montagneux, dans les Pyrénées françaises.
L’épagneul bleu de Picardie, aux longues pattes et possédant certaines des caractéristiques d’un setter, est un chien de chasse polyvalent réputé pour localiser et rapporter le gibier dans les plus mauvaises conditions.
Il est le chien de chasse du paysan breton, connu depuis le milieu du 19e siècle dans la province française de Bretagne, et on pense qu’il provient d’un croisement entre le setter anglais et les petits épagneuls français des champs.
Plus lent et plus massif, il est considéré par plusieurs comme le plus aristocratique des épagneuls; on présume que le basset hound et un épagneul d’origine continentale sont les ancêtres du Clumber.
Les ancêtres de cette race sont les mêmes que ceux du cocker anglais, lequel a été importé sur notre continent au cours des années 1880.
Des épagneuls de tailles et de formes diverses existaient en Grande-Bretagne et en Europe depuis le 14e siècle.
Natif du Midwest des États-Unis, ce chien de chasse polyvalent, datant du 19e siècle, sert à faire lever le gibier à plume et le rapporter, peu importe la température.
Membre de la famille ancienne des chiens d’eau existant dans plusieurs régions d’Europe, il est probablement un proche parent du caniche.
Tous deux connus sous le nom d’épagneul des champs à une époque, le cocker anglais et l’épagneul des champs étaient classés en fonction de leur poids.
Un des plus anciens chiens d’arrêt, l’épagneul français s’est acquis une bonne réputation dès le Moyen-Âge.
Le nom d’épagneul, un sous groupe des chiens de sport, provient du mot Espagne, le pays d’origine de ces chiens de chasse.
On croit que le springer gallois descend des épagneuls rouge et blanc apportés au Pays de Galles par les Gaulois, avant l’époque romaine; on croit aussi que des chiens semblables sont les ancêtres de l’épagneul breton puisque ce dernier et l’épagneul gallois ont plusieurs caractéristiques en commun.
Comptant parmi les chiens de race pure les plus rares, le Sussex à l’expression sérieuse tient son nom du comté de Sussex, Angleterre, où il a été créé pour être un chien de chasse robuste que le chasseur pouvait aisément suivre à pied.
Le plus grand et le plus charpenté des setters, le Gordon est le seul setter écossais, et il a été stabilisé comme chien d’arrêt par le duc de Gordon au début du 19e siècle.
Cette race a vu le jour entre 1865 et 1885, à une époque où l’élevage expérimental était fréquent en Europe.
L’attrayant lagotto au poil bouclé est une ancienne race de chiens rapporteurs de gibier d’eau des basses terres de Comacchio et des marais de Ravenna, Italie.
Comptant parmi les meilleurs chiens de sport, il est le chien d’arrêt par excellence dont la tâche consiste à indiquer le gibier à plume au chasseur en s’immobilisant.
Sigismund Freiherr von Zedlitz und Neukirch était convaincu qu’un croisement entre un braque et un caniche était la seule manière d’obtenir le braque allemand idéal.
La première des races de retriever de gibier aquatique, le retriever à poil frisé, est originaire de Grande-Bretagne.
On attribue le développement du retriever à poil plat à M. S.E. Shirley, un chasseur qui a participé à la fondation du Kennel Club (Angleterre) en 1873.
En 1807, un navire anglais fit naufrage près des côtes du Maryland et parmi les survivants se trouvaient deux chiots Terre-Neuve, un mâle appelé Sailor et une femelle appelée Canton, qui se révélèrent d’excellents rapporteurs à l’eau.
Le plus prestigieux de la famille des retrievers, le retriever doré a été développé au milieu du 19e siècle par un Écossais, Sir Dudley Majoribanks, qui devint plus tard Lord Tweedmouth.
Le Labrador descend de chiens apportés à Terre-Neuve par des explorateurs, des pêcheurs et des fermiers et a évolué par sélection naturelle.
Autrefois connu sous le nom de Little River Duck Dog, le toller a été développé dans le comté de Yarmouth, en Nouvelle-Écosse.
Le setter anglais descend des épagneuls des champs espagnols utilisés pour le gibier à plume et il est connu en Grande-Bretagne comme chien d’arrêt depuis le 14e siècle.
Bien avant la sortie du film Big Red, le setter irlandais était une vedette tant sur le terrain de chasse qu’aux expositions canines.
Considéré comme étant le setter irlandais d’origine, le rouge et blanc était très populaire auprès des chasseurs anglais et irlandais jusque dans les années 1870.
Un favori des chasseurs italiens, le spinone à poil dur a été développée comme chien de chasse polyvalent pour travailler principalement dans les marais et les bois.
Une des races reconnues parmi les plus rares, le vizsla à poil dur est plutôt récent puisque la Hongrie, son pays d’origine, n’a reconnu la race qu’en 1950.
L’origine du vizsla, ou braque hongrois, peut être très ancienne ou relativement récente, selon l’historien cynophile que vous choisissez de croire.