Le peuple Inuit Thulé a survécu durant des millénaires dans les vastes étendues arides de l’Arctique canadien. Peuple intrépide et ingénieux, il est peu probable qu’il ait pu survivre à ces conditions rudes et difficiles sans son compagnon bien-aimé, le « qimmiq » (chien), connu sous le nom de chien esquimau canadien pour ceux d’entre nous qui ne parlons pas la langue inuktitut.
Accompagnant leurs tribus de l’Asie à l’Amérique du Nord, l’existence de ces chiens était inextricablement liée à celles des Inuits. Ils étaient avant tout des chiens de trait – on s’attendait à ce que chaque chien puisse tirer des charges allant de 45 à 80 kilos en couvrant des distances de 15 à 70 milles par jour. Le chien esquimau canadien représentait pour les peuples du Grand Nord ce que le chameau représentait pour les habitants du désert. Ils étaient en outre d’une aide précieuse aux chasseurs pour localiser les trous de respiration des phoques et pour retenir le bœuf musqué et l’ours polaire.