L’année 2017 s’achève, et ce fut en effet une année étrange à plusieurs points de vue, tout particulièrement dans l’arène politique. Les médias s’en sont donnés à cœur joie grâce aux histoires bizarres qui ont fait la une tout au long de l’année. Que ce soit en suivant attentivement les nouvelles à la télé, ou en y jetant tout simplement un coup d’œil, nous sommes presque devenus accros à cette quasi téléréalité.
Il arrive aussi que les politiques internes du CCC attirent l’attention de ceux qui recherchent l’intrigue, l’émoustillement, voir même le choc. Je suis conscient que le gouvernement et la politique sont deux secteurs différents, mais il est parfois difficile de les séparer. Les politiques du gouvernement peuvent être difficiles à gérer lorsqu’il s’agit du mandat du CCC. Avec le soutien et la collaboration de mes collègues et des membres, du Conseil d’administration et de tous les intervenants concernés, j’ai beaucoup appris sur l’art de naviguer les corridors de l’administration publique!
En 2017, nous avons eu plusieurs discussions avec les représentants du gouvernement de la Colombie-Britannique lorsque nous avons appris qu’ils contemplaient un plan pour accorder des licences aux éleveurs et pour l’enregistrement. Nous attendons toujours les conclusions mais sommes heureux qu’ils aient accueillis nos propos.
La ville de Prince George a récemment mis à jour ses règlements sur le contrôle des animaux en utilisant des références extraites de l’énoncé de politique du CCC sur la réglementation spécifique à certaines races (chiens dangereux/méchants). Cela représente une sensibilisation accrue du CCC et le fait que la voix de la raison commence à être entendue en ce qui concerne les enjeux compliqués concernant les chiens dangereux.
En Ontario, la ville de Toronto a proposé un nouveau règlement visant les propriétaires de chiens et le CCC a appuyé le projet, sauf pour la partie sur les colliers que nous jugions mal avisée. Je crois que l’influence des commentaires reçus et l’appui des services de contrôle des animaux ont résulté en un ralentissement des interdictions dans l’attente de consultations prévues en 2018.
Dans une perspective plus proactive, le CCC a participé à une conférence de la Fédération canadienne des municipalités. Le Comité sur les propriétaires responsables de chien a éduqué les délégués sur les mérites du programme Bon voisin canin du CCC en tant qu’outil pour attirer les gens et les sensibiliser sur la responsabilisation des propriétaires de chiens.
Au Québec, les membres du CCC, accompagnés de Linda Saint-Hilaire, représentante du CCC pour le Québec, ont une fois de plus rencontré les responsables du gouvernement provincial pour réitérer la position du CCC lorsqu’on menaçait d’adopter une loi discriminatoire contre des races spécifiques. La province continue d’étudier une telle loi mais elle a renvoyé la question aux municipalités, nous avons donc ajusté le tir pour se concentrer sur la ville de Montréal qui élaborait une loi interdisant les chiens de type Pit Bull. S’inspirant de la SPCA de Montréal qui s’opposait à l’interdiction avec véhémence devant les tribunaux, nous avons à nouveau déclaré notre position et offert de témoigner au besoin. L’optimisme de la SPCA quant à l’espoir que l’interdiction serait levée avec la nouvelle administration municipale semble être devenu réalité. Nous avons appris vendredi dernier que les parties de la Loi qui visait les races spécifiques seraient suspendues et que les modifications seraient ratifiées le 20 décembre.
Pour conclure, nous félicitons les nouveaux membres du Conseil, élus pour le mandat 2018-2020, et leur souhaitons la bienvenue. Pour réussir en tant que représentant de zone, il faut de bonnes compétences politiques afin d’être en mesure de défendre les intérêts du CCC et survivre sur le terrain!