Get In Touch

Entrer en contact

Membership Plus Toll Free

Adhésion Plus – sans frais

Order Desk

Bureau des commandes

Your Club is Here to Help!

Besoin d’aide? Le Club est à votre disposition.

Si vous avez perdu des documents d'enregistrement ou des certificats en raison de circonstances indépendantes de votre volonté (incendies, inondations, etc.), veuillez nous contacter en utilisant l'une des méthodes ci-dessus et nous pourrons vous aider à remplacer vos documents importants.

Le deuil, la guérison et le lien entre les humains et les animaux : entretien sur la perte d'un animal de compagnie avec l'APLB

mai 30, 2025
En juin 2021, Colleen Rolland a reçu un message inattendu par l'intermédiaire de son site web, Pet Bereavement Services. La dame à l'autre bout du fil venait de perdre sa chatte bien-aimée, Lily, et était dévastée. Ce que Colleen n'avait pas pu prévoir, c'est que la personne qui envoyait le message était quelqu'un de son passé : la sœur aînée d'une amie d'enfance qu'elle n'avait pas vue depuis la fin des années 1960. Elles avaient grandi dans le même petit village, à deux pas l'une de l'autre, mais la vie les avait menées dans des directions différentes jusqu'à ce que le chagrin les réunisse à nouveau. Leur première séance a eu lieu deux jours plus tard. À travers les larmes, les souvenirs et une résilience tranquille, elles ont traversé ensemble la douleur de la perte. La dame a fait le gros du travail, mais Colleen l'a accompagnée tout au long du chemin. Quatorze mois plus tard, après avoir honoré la mémoire de Lily et s'être donné le temps de guérir, elle a été en mesure d’accueillir deux chats âgés dans sa vie. Ce fut un moment de plénitude qui témoigne de la profondeur du lien entre l'homme et l'animal, et de la force tranquille d'un soutien compatissant.

iStock-1127312659.jpgDes histoires comme celle-ci sont au cœur du travail effectué par l’Association for Pet Loss and Bereavement (Association pour la perte et le deuil des animaux de compagnie) (APLB), une organisation à but non lucratif qui se consacre au soutien des personnes qui traversent le deuil souvent négligé de la perte d'un compagnon animal bien-aimé. Colleen Rolland est présidente de l'APLB depuis 2019 et spécialiste certifiée du deuil des animaux de compagnie, avec plus d'une décennie d'expérience dans le domaine. Passionnée par la sensibilisation et l'éducation au deuil, Colleen est à la tête de l'organisation et propose des ressources accessibles, un soutien en ligne et des formations spécialisées, le tout fondé sur un profond respect du lien entre l'homme et l'animal. Par son travail, Colleen perpétue l'héritage du fondateur de l'APLB, le Dr Wallace Sife, tout en élargissant la portée et la pertinence de l'organisation dans un monde de plus en plus compatissant et amoureux des animaux de compagnie.

Fondée en 1999 par le Dr Wallace Sife, psychologue et auteur, l'Association for Pet Loss and Bereavement est née d'une expérience personnelle. Après la mort de son teckel bien-aimé, Edelmeister, le Dr Sife a été submergé par le chagrin - ce qu'il n'avait pas prévu malgré sa formation en matière de deuil humain. Constatant le peu de soutien apporté aux personnes qui pleurent leur animal de compagnie, il a écrit The Loss of a Pet (La perte d'un animal de compagnie), qui est aujourd'hui un texte fondateur dans le domaine du soutien à la perte d'un animal de compagnie. Peu de temps après, il a créé l'APLB en tant que ressource dédiée aux personnes qui traversent le terrain émotionnel de la perte d'un animal de compagnie.

Aujourd'hui, l'APLB propose des services gratuits et payants pour soutenir les propriétaires d'animaux en deuil. La caractéristique principale de l'organisation est son forum de discussion quotidien en ligne, un espace anonyme et sans jugement où les gens peuvent exprimer leur chagrin et recevoir le soutien de spécialistes dans le deuil à la suite de la perte d’un animal, dont beaucoup sont également des professionnels de la santé mentale agréés. Depuis sa création, le forum de discussion a aidé plus de 70 000 personnes dans le monde entier. Pour ceux qui recherchent un contact plus personnalisé, l'APLB propose également des groupes de soutien au deuil par vidéo, des webinaires animés et des ressources téléchargeables couvrant des sujets tels que les décisions d'euthanasie, le deuil anticipé et la qualité de vie. « Lorsque les gens comprennent que ce qu'ils ressentent est normal et naturel, c'est souvent le premier moment où ils commencent à guérir, explique Colleen. Ils ont simplement besoin que quelqu'un leur dise : Oui, cela est important ».

iStock-1289859249.jpgUne autre offre clé est une formation pour les spécialistes en matière de perte d’animaux de compagnie, élaborée pour équiper les individus - les professionnels vétérinaires, les aumôniers d'animaux de compagnie et les membres de la communauté - avec les outils nécessaires pour soutenir les autres avec compassion. Comme l'explique Colleen, ce cours comble un vide critique entre le soutien informel par les pairs et les services de santé mentale formels. Les spécialistes certifiés en matière de perte d'animaux de compagnie fournissent des soins à court terme, axés sur la recherche de solutions, aux personnes en proie à un profond chagrin, tout en sachant reconnaître quand une personne peut avoir besoin d'être orientée vers un professionnel de la santé mentale pour un soutien plus approfondi et continu. « Le deuil n'est pas linéaire, explique Colleen. On ne passe pas d'un état de grande tristesse un jour à un état de bien-être le lendemain. Cela ne fonctionne pas comme ça. Et ce n'est pas grave. Chacun vit son deuil différemment, et c'est pourquoi le soutien est important. »

L'adhésion à l'APLB comprend également l'accès à des services tels que les commémorations d'animaux, où les gens peuvent rendre hommage à leurs compagnons en partageant des histoires, des photos et des hommages. Ces cérémonies peuvent constituer un puissant outil de guérison, en validant la profondeur de la relation et en créant un héritage durable. Qu'il s'agisse d'un animal décédé, en fin de vie ou simplement chéri dans l'instant, les membres sont invités à célébrer la place de leur animal dans leur vie. De nombreuses personnes me diront, très timidement, « J'ai eu plus de chagrin pour mon animal que pour ma mère, mon père, mon oncle, mes grands-parents ». « Et devinez quoi, déclare Colleen. C'est la nature même du lien entre l'homme et l'animal ».

iStock_000011801818_Large.jpgPour les membres du Club Canin Canadien, le travail de l'APLB a une résonance particulière. Que vous soyez éleveur, exposant, compétiteur dans un sport canin ou amateur de chiens de race pure depuis toujours, il y a de fortes chances que vous ayez vécu le lien profond qui se forme entre les humains et leurs animaux, et le chagrin qui accompagne les adieux.

De nombreux membres du CCC consacrent leur vie à leurs chiens et à la préservation des chiens de race pure. Ils élèvent des portées, tissent des liens profonds à travers l'entraînement et la compétition, et partagent souvent leur foyer et leur cœur avec plusieurs générations de compagnons bien-aimés. Lorsque l'un de ces animaux disparaît, la perte peut être accablante, parfois en silence, alors que les exigences de la vie quotidienne, de la famille, des rôles publics ou des responsabilités professionnelles se poursuivent. Dans ces moments-là, l'accès à un soutien spécialisé et compatissant peut faire toute la différence.

L'APLB reconnaît que le deuil est différent pour chacun, et ses services sont conçus pour répondre aux besoins des gens au moment même où ils se trouvent. Pour ceux qui se préparent à faire leurs adieux, leurs ressources sur le deuil anticipé et les soins de fin de vie offrent clarté et soutien pendant une période extrêmement difficile. Pour ceux qui souffrent après une perte, les forums de discussion et les groupes de soutien de l'APLB offrent un espace où l'on peut être entendu, validé et guidé vers la guérison. Et pour les professionnels de la communauté du CCC, tels que les éleveurs, les juges, les vétérinaires ou les manieurs, la formation pour les spécialistes de perte des animaux de compagnie leur permet d'approfondir leur compréhension et de mieux soutenir leurs clients et leurs pairs.

La perte d'un animal de compagnie est encore souvent mal comprise ou minimisée dans la société en général, mais des organisations comme l'APLB s'efforcent de changer la donne. Pour les membres du CCC, reconnaître et soigner cette peine n'est pas seulement important - cela fait partie de l'hommage rendu à la profondeur de notre lien avec les chiens. « Il faut énormément de volonté et de courage pour demander de l'aide après la mort d'un animal, déclare Colleen. Félicitez-vous. C'est une étape importante dans votre parcours de deuil. Et je vous promets que je vous aiderai à traverser cette épreuve ».

 
Faire le deuil d'un animal bien-aimé peut être une expérience très isolante, mais ce n'est pas forcément le cas. L'APLB est une ressource de confiance pour ceux qui traversent cette épreuve profondément personnelle. Grâce à des services de soutien gratuits, des séances guidées de groupe, des programmes de formation professionnelle et une multitude d'outils éducatifs, l'APLB offre un soutien compatissant à chaque étape du processus. Que vous pleuriez la perte d'un animal de compagnie, que vous souteniez quelqu'un qui le vit ou que vous cherchiez à approfondir votre compréhension de la perte d'un animal de compagnie, visitez le site www.aplb.org (site anglais) pour explorer tout ce qu'il a à offrir.
 
Screen-Shot-2025-05-29-at-10-04-40-AM.png

The opinions expressed by authors on the Canadian Kennel Club Blog and those providing comments are theirs alone, and do not reflect the opinions of the Canadian Kennel Club or any of its employees.

Les opinions et les commentaires exprimés dans le blogue du Club Canin Canadien sont ceux des auteurs et ils ne reflètent pas les opinions du Club Canin Canadien ni de ses employés.


Share this ArticlePartagez l’article

 
instagram logo
Comments
Blog post currently doesn't have any comments.
  = nine - five (please enter the answer to the question or statement)

Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article > Previous Post >Prochain article >


AccueilHome > Le courrier canin > Mai 2025 > Le deuil, la guérison et le lien entre les humains et les animaux : entretien sur la perte d'un anim